Cependant, juste après les cérémonies, Thoutmôsis III fit marteler lescartoucheset images de la Reine, leur substituant ceux deThoutmôsis IetThoutmôsis II, ou encore les siens. On assista donc à une tentative d’effacement du souvenir d’Hatchepsoutsur les documents historiques. Dans le temple deDeir el-Bahari, les statues furent renversées, brisées ou défigurées avant d’être enterrées dans une fosse.Joyce Anne Tyldesleynous dit qu’à Karnak, on tenta même de murer les obélisques.
Il faut toutefois préciser que contrairement à ce qui est souvent pensé, ce ne sont pas tous lescartouches, ou toutes les images que les ouvriers effacèrent, mais seulement ceux relatifs à Hatchepsout "Roi", pas ceux appartenant à la Régente, ou à la Reine. Si l’on suit la tradition Égyptienne, Thoutmôsis III laissa de ce fait à Hatchepsout la possibilité de revivre dans l’au-delà. Aujourd’hui encore se pose la question du pourquoi d’un tel acte de la part du Roi ?. Était-ce une question politique, était-ce pour se venger d’avoir été tenu à l’écart du pouvoir aussi longtemps ?. Mais, dans ce cas, pourquoi avoir attendu 22 ans ?. Surtout que le Roi étant chef des armées il lui aurait été facile de prendre le pouvoir par la force, hors tout au long de son règne rien ne laisse penser que la Reine eut une quelconque peur d’une action de son beau-fils.